Ouzouer-Le-Marché/NCO Historex - 17 et 18 novembre 2018

Fort tôt le matin et pressés par une actualité faite d’incertitude colorée de jaune, nous partîmes à trois et arrivâmes à six… heures du matin à OUZOUER le Marché.

Petit à petit, la salle endormie prenait vie, accueillant les arrivants au fil des heures. De nombreux Clubs avaient répondu présents à l’invitation du club Le Briquet organisateur de la manifestation :

Les Chevaliers Pictaves et les Lanciers du Centaure (ou bien l’inverse, je ne sais plus !), la Grenade de Rubelles, Les Argonautes (en gilets orange !!), l’AFM Montrouge, Le Bivouac, Les Amis du Maréchal Jourdan, le Bivouac, le Club de Sèvres. Etaient aussi au rendez-vous Atelier MAKET et La marque HISTOREX qui jouait pour ainsi dire à domicile.

Pour l’occasion, la sympathique équipe d’HISTOREX avait organisé des visites guidées et nous fûmes nombreux à visiter (non sans émotion) ce lieu mythique en toute simplicité. ( petit reportage à suivre…).

Des animations émaillèrent le week-end : groupe de reconstitution 1erEmpire, Peinture sur figurine à destination des enfants, exposition sur la guerre de 14/18.

Le week-end a permis de retrouver les copains, de parler des projets d’expos à venir, de figurines, d’échanger des recettes, des idées, des coups à boire et de participer à un super repas le samedi soir : Bref tout ce qui fait l’intérêt et le plaisir de ce genre de manifestation. 

Finalement l’heure du retour à la maison était déjà arrivée et le trajet se fit sans encombre à l’exception du bien nommé péage de Monnaie ou de sympathiques gilets jaunes filtraient la circulation dans une ambiance débonnaire.

A refaire donc et encore merci à l’équipe du Briquet pour son accueil. 

 

Visite NCO Historex à Verdes (41240)  les 17 et 18 novembre 18.

Dans le cadre de l’exposition de FigurinExpo à OUZOUER le Marché, nous avons eu le privilège de visiter les locaux de l’entreprise NCO Historex à VERDES. 

Cette marque quasi mythique, chère au cœur des figurinistes, produit des figurines en plastique injecté ou en résine, axées principalement sur le Premier Empire et la seconde guerre mondiale, sans oublier le fantastique. Nous avons tous un jour réalisé au moins une pièce de cette marque ou utilisé les nombreuses pièces détachées de sa gamme pour personnaliser une pièce.

Mais, comme dirait l’autre : « Comment ça marche ? ».

Nous avons été reçus par Christian SAUVET, Evelyne et une de ses collègues pour une visite guidée en toute simplicité.  L’entreprise s’est installée dans l’ancienne maison et l’atelier d’un menuisier. Arrivés à l’intérieur on a l’impression que les pièces ont été transformées en couloirs tapissés du sol au plafond de murs de petits casiers.

Tous ces casiers portent les numéros des références des grappes de pièces qu’ils contiennent (plusieurs centaines). A réception de la commande, chaque pochette, chaque boîte est composée à la main avec ces grappes qu’il faut aller chercher une à une dans chaque casier. Heureusement, chaque figurine ou chaque boite à une fiche référentielle pour ne rien oublier.

Dans notre groupe, ce fut notre Cricri national qui s’est porté volontaire pour assembler la pochette d’un Grenadier. L’était heureux l’gars !!!

Ensuite direction l’atelier. Partout des machines, des moules, des outils, d’autres moules, encore des casiers… Et puis : « là tu touches pas ou seulement avec les yeux et pis là tu photographies pas » (normal, ce sont des nouveautés « TOP SECRET »). Bref, un vrai atelier bien vivant !

Mais trêve de plaisanterie, c’est très impressionnant de voir la qualité des moules en acier sculptés à la main qui vont recevoir le plastique injecté sous pression.

Au fond de l’atelier, Maître SAUVET à la manœuvre d’une machine à injecter le plastique. Des granulats de plastique sont introduits par le haut de la machine, sont fondus puis injectés sous pression dans les moules en acier. Les pièces moulées tombent ensuite dans un bac d’eau pour les refroidir sans les déformer par l’impact de leur chute. La cadence de production est infernale : de trois à cinq pièces à la minute… ce qui n’est déjà pas si mal.

On est bien là face à un outil technologique au service de l’artisanat (au sens noble du terme).

 

Textes et photos : Nicolas Moyns